Quintescenteries

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jeudi 26 octobre 2006

...de tous les pays, unissez-vous

Pour vivre heureux, il faut se sociabiliser, de préférence en se regroupant avec des gens qui partagent les mêmes centres d'intérêt.

C'est pourquoi je carresse le projet de créer la plus grande association de tous les temps.

Elle regroupera tous ceux qui n'aiment rien.

Ca va en faire, des heureux, dans le monde.

vendredi 20 octobre 2006

Si c'est bon...

Philosophie égoïste: si c'est bon, je me sers en premier.

Philosophie chrétienne: si c'est bon, c'est un péché.

Philosophie juive: si c'est bon, Dieu t'impose de le faire, mais uniquement de la main gauche, le vendredi soir, à la tombée de la nuit, avec une serviette nouée sept fois et sans allumer la lumière surtout.

Philosophie musulmane: si c'est bon, c'est réservé aux [hommes] croyants.

Philosophie communiste: si c'est bon, on l'a volé au peuple.

Philosophie capitaliste: si c'est bon, ça doit être distribué aux actionnaires.

Philosophie utopiste: si c'est bon, John Lennon a dit que ça finira par arriver.

Philosophie nihiliste: si c'est bon, personne ne doit en profiter.

Philosophie terroriste: si c'est bon, Allah est grand, tiens c'est quoi ce bouton, boum.

Philosophie centriste: si c'est à demi bon, c'est à moitié mauvais.

Philosophie Ségolèniste: si c'est bon, je ferais mieux de ne pas en parler.

Philospohie royaliste: si c'est bon, Dieu sauve la reine.

Philosophie défaitiste: si c'est bon, c'est sûrement mieux ailleurs.

Philosophie nouveaumondiste: si c'est bon, ça a marché aux States.

Philosophie tiersmondiste: si c'est bon, il faut régulariser quand même.

Philosophie touriste: si c'est bon, how many euros this one ?

Philosophie passéiste: si c'est bon, c'était mieux de mon temps.

Philosophie jeuniste: si c'est bon, c'est réservé aux moins de 25 ans sur présentation de la carte imagine "R".

Philosophie gaulliste: si c'est bon, c'est la chienlit.

Philosophie pétainiste: si c'est bon, nous voilà.

Philosophie cannabiste: si c'est bon, fais tourner, man.

mercredi 11 octobre 2006

Bobo !

Nicolas Sarkozy a dû annuler tous ses rendez-vous hier.

Il avait la migraine.

Heureusement que c'est pas une femme, parce qu'on aurait eu de sérieux doutes sur sa capacité à gouverner.

samedi 7 octobre 2006

évolution

Quand j'étais en bio, j'avais un humour de bio raffiné.

Par exemple, on s'étonnait régulièrement, parce qu'à chaque fois qu'il se passait un phénomène biologique, une réaction chimique dans la cellule, il y avait une enzyme pour la catalyser et faire le boulot, et le chercheur qui l'avait isolée lui donnait le nom de la tâche qu'elle réalisait, en ajoutant le suffixe "ase".

Il y avait ainsi des réplicases, des invertases, des isomérases, des réplicases inverses, etc.

Et avec notre humour de bio raffiné, on extrapolait le système en inventant des "débouche-toilettases", des "passe-caféases", des "tond-la-pelousases", des "allumecigarettases".

Tout ça, tout ça.

On rigolait. On n'avait aucune limite. C'était le bon temps.

Aujourd'hui, je suis en info, j'ai un humour d'info raffiné.

On a des macros Excel pour déboucher les toilettes, pour passer le café, pour tondre la pelouse, pour allumer les cigarettes.

Tout ça, tout ça.

On rigole. On n'a aucune limite. On prend du bon temps.

Parfois, je regarde en arrière, le chemin accompli, et j'ai le vertige.

dimanche 1 octobre 2006

Le complot

France-Info me soutient qu'un milliard de téléspectateurs seront devant la même émission de télé cet après-midi, pour regarder des types en train de filer des coups de cravache à des canassons.

Le chiffre est évidemment destiné à m'impressionner, et à m'inciter à regarder de même (ce qui, je le suppose, permettra d'annoncer l'année prochaine que 1 000 000 001 spectateurs sont attendus devant leur poste).

Je me demande dans quel trou de dégénérés j'ai atterri.

Je regarde autour de moi, je ne vois pas un seul hippophile.

Pour la coupe du monde de football, ou les jeux olympiques, au moins, les 1 milliard, je les vois, je les croise dans la rue, je les entends discuter dans le RER.

Mais, là, rien.

Je ne suis pas paranoïaque, mais je commence à m'inquiéter.

Il y a un complot pour me cacher quelque chose.

Un peu comme si la météo m'annonçait un orage formidable, et que je devais affronter une tempête de ciel bleu, dans mon imperméable.