Je suis vraiment trop émotif.

Pourquoi ça m'énerve, quand je zappe à la télé, et que je vois un concurrent du Dakar, trop content de montrer à la caméra son courage et sa débrouillardise face à l'adversité en nettoyant sa mécanique dans le puits que les indigènes ont opportunément creusé pour faire boire leurs troupeaux (et, j'imagine, leur famille) au milieu du désert ?

Pourquoi ça m'énerve d'entendre le lyrisme des "journalistes" (ou employés du marketing, je ne sais plus) de France 2, qui décrivent l'héroïsme de ces concurrents obligés de changer leur pneu dans le sable.

Si, si, tous seuls, sans assistance ni maître d'hôtel.

"Le rêve n'a pas de prix", il paraît.

Sauf pour ceux qui payent.

C'est grave, je suis de plus en plus associal et détaché de ce qui intéresse mes contemporains.