Revenu en pénates, salué par les eaux,
(Il partit en juillet sous un ciel noir d'automne
Qu'il trouve à son retour: rien ici qui l'étonne)
Quintescent aussitôt se connecte au réseau.

Là, il comprend bientôt que tout le monde a fui
La saison des grisailles scotchée depuis un an,
Malgré l'échauffement qu'on promet maintenant,
Pour frire en canicule quiconque n'est enfoui.

Tous les weblogs sont vides, abandonnés des gens,
Leurs tristes RSS et leurs fils indigents
Apitoient mollement les surfers égarés.

Ils guettent la venue de souris faméliques,
Auxquelles ils mendieront la charité d'un clic,
Les visiteurs du Net sont-ils donc tous barrés ?