On trouve ainsi des gens qui, n'ayant rien à dire,
Préfèrent s'abstenir et veulent rester cois,
Quand ils pourraient au moins sortir n'importe quoi
Comme si au blabla ils trouvaient à redire !

Tous ces taiseux sournois, murés dans un silence
Qui dit muettement la réprobation
Qu'ils adressent aux bavards, et leur affliction
De devoir supporter pareilles insolences...

Je vous raconte pas à quoi se laissent aller
Ceux qui à la fin éteignent leur télé,
Par trop désespérés de n'y rien trouver.

Et ces lecteurs enfin, qui sont pris de langueur,
Trop lassés d'exercer leur métier de blogueur,
Quand le Net en été ne les fait plus rêver...